Vingt-cinq ans après avoir écrit La Vie des abeilles, et avant d’entreprendre celle des fourmis, Maeterlinck entreprend de décrire une autre espèce d’insectes sociaux dans La Vie des termites. Il ne s’agit plus ici d’expériences personnelles, l’auteur se contente de mettre en œuvre les matériaux accumulés par les spécialistes. Si la vie des termites a attiré si fortement son attention, c’est qu’elle constitue comme une contrepartie de la vie des abeilles : « C’est en quelque sorte le jour et la nuit, l’aube et le crépuscule, le ciel et l’enfer. » Maeterlinck rappelle que la « civilisation » des termites est la « plus ancienne que l’on connaisse […] la plus curieuse, la plus complexe, la plus intelligente et, en un sens, la plus logique, la mieux adaptée aux difficultés de l’existence qui, avant la nôtre, se soit manifestée sur ce globe ».
Maurice Maeterlinck (1862-1949), écrivain belge d'expression française, a reçu le prix Nobel de littérature en 1911. Il unit le symbolisme au mysticisme dans ses drames (Pelléas et Mélisande), dans ses fééries (L'Oiseau bleu), dans ses essais (Le Trésor des humbles) et dans ses poèmes.
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