En 1930, Maeterlinck achève sa trilogie des insectes sociaux avec La Vie des fourmis. Il avait jusqu’alors négligé les fourmis dans son observation de la vie animale, car il les croyait « antipathiques, ingrates et trop connues ». Il veut maintenant leur rendre justice. Maeterlinck fonde son étude moins sur son expérience que sur les travaux de spécialistes. De ce volume, comme des précédents (La Vie des abeilles et La Vie des termites), se dégage une philosophie de la vie, à la fois rationaliste et simple, fondée sur des observations justes, mais qui demeure subjective. Maeterlinck a su trouver des mots clairs pour exprimer la complexité de ces sociétés animales qui ne cessent de fasciner.
Maurice Maeterlinck (1862-1949), écrivain belge d'expression française, a reçu le prix Nobel de littérature en 1911. Il unit le symbolisme au mysticisme dans ses drames (Pelléas et Mélisande), dans ses fééries (L'Oiseau bleu), dans ses essais (Le Trésor des humbles) et dans ses poèmes.
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