Depuis longtemps, Maeterlinck pratiquait l’apiculture ; il avait été frappé par le fait que certains comportements et certaines réactions des insectes ne pouvaient s’expliquer qu’en se référant à l’attitude des êtres humains. Il entreprit alors une étude systématique de l’activité de la ruche, élargit son information en consultant toutes les œuvres qui en traitent. Maeterlinck décrit l’extraordinaire discipline des abeilles, l’abnégation des ouvrières, leur dévouement, leur affection pour leur souveraine, leur foi, leur espérance qui ne se démentent jamais.
Premier volume de la trilogie sur les insectes sociaux (les termites et les fourmis suivront), La Vie des abeilles n’a rien perdu de sa pertinence. À une époque où l’existence même des abeilles est menacée, Maeterlinck nous aide à mieux les comprendre et donc à mieux les aimer.
Maurice Maeterlinck (1862-1949), écrivain belge d'expression française, a reçu le prix Nobel de littérature en 1911. Il unit le symbolisme au mysticisme dans ses drames (Pelléas et Mélisande), dans ses fééries (L'Oiseau bleu), dans ses essais (Le Trésor des humbles) et dans ses poèmes.
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