De Chaumet à Van Cleef & Arpels
La haute joaillerie a son histoire : ses plus anciennes dynasties, peuplées de créateurs hors pair, l’ont écrite à force d’ingéniosité, d’inventivité et de défis artistiques.
Célèbres pour l’originalité de leur style, leur puissant savoir-faire, les grandes maisons joaillières acquirent leur réputation à travers les commandes des souverains et de l’aristocratie, qui tous contribuèrent à lancer des modes qui stimulèrent la création des orfèvres.
Si Van Cleef & Arpels confectionna la couronne de l’impératrice d’Iran Farah Pahlavi, Mellerio fut le joaillier préféré des reines et Cartier, surnommé par le roi d’Angleterre Edouard VII, « le joaillier des rois, le roi des joailliers » fut leur égal.
Buccellati, Fabergé, Harry Winston, Boucheron, Garrard, Lalique, Tiffany, Piaget, Bulgari, Fred, Mauboussin parvinrent, au terme de recherches acharnées, à mêler l’élégance discrète, le raffinement, le goût de l’innovation, le design, à des mécaniques horlogères de plus en plus complexes, à des techniques de plus en plus sophistiquées. Ils ne cessèrent de chercher et de chérir les pierres les plus exceptionnelles pour donner naissance à des pièces incomparables de beauté.
À travers la saga de quinze maisons prestigieuses, Bertrand Meyer-Stabley, longtemps journaliste à Elle, et Laurence Catinot-Crost, historienne, nous racontent l’histoire des joyaux les plus mythiques. Ensemble ils ont publié Créatrices de légende (Bartillat, 2019).
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