Bartillat Edition
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A

ISBN : 9782841004546
Parution : 11/06/2009
Prix : 12 €
260 p. pages
Format : 11,5 x 18

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Ananga Ranga
Kallyana Malla

L’Ananga Ranga est un manuel sexuel indien écrit par Kallyana Malla au XVe ou au XVIe siècle. Il s’agit d’un enseignement poétique à l’usage des époux pour prolonger la durée du plaisir amoureux dans la vie conjugale. Les descriptions sont détaillées et précises. Le propos de ce livre est de rapprocher érotisme et conjugalité, ce qui n’est pas la vision la plus courante en Occident. Ce traité est souvent rapproché du Kama Sutra, autre manuel d’érotologie hindoue, mais l’Ananga Ranga s’adresse aux couples légitimes. Il s’agit d’un grand classique de la littérature hindou, indisponible depuis de longues années.
Le ton et la sérénité de l’ouvrage sont exempts de toute vulgarité, toute arrière-pensée et de toute obscénité. Le propos est cependant direct puisque les époux ne se cachent rien. L’Ananga Ranga dévoile le royaume du plaisir légitime, sans démons, ni fantômes qui hantent les conceptions occidentales de l’Amour. Il s’agit clairement d’une célébration de l’amour charnel. Dans cette physique de l’amour, toutes les voies sont explorées.

Le propos de l’auteur est d’empêcher que les couples ne finissent par céder à la monotonie et se séparent. En variant les plaisirs de sa femme par l’usage de multiples techniques et autres traitements, le mari lui procure de nouvelles jouissances, qui rendent la satiété impossible. Dans ce traité sont conjugués le plaisir et la sagesse, qui trouvent là une parfaite harmonie et une entente surprenante.

Kalyana Malla serait l'auteur de l'Ananga Ranga. Il aurait vécu au XVe ou au XVIe siècle. Nous ne savons que très peu de choses de sa vie. Il était natif de Kalinga, Brahmane de caste. Il aurait écrit son livre pour l'instruction de Lada Khan, fils d'Ahmad, de la Maison de Lodi. Son traité a été écrit en sanscrit et fut aussitôt traduit dans toutes les langues de l'Orient.

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Présentation

Traité hindou de l'amour conjugal

Résumé

L’Ananga Ranga est un manuel sexuel indien écrit par Kallyana Malla au XVe ou au XVIe siècle. Il s’agit d’un enseignement poétique à l’usage des époux pour prolonger la durée du plaisir amoureux dans la vie conjugale. Les descriptions sont détaillées et précises. Le propos de ce livre est de rapprocher érotisme et conjugalité, ce qui n’est pas la vision la plus courante en Occident. Ce traité est souvent rapproché du Kama Sutra, autre manuel d’érotologie hindoue, mais l’Ananga Ranga s’adresse aux couples légitimes. Il s’agit d’un grand classique de la littérature hindou, indisponible depuis de longues années.
Le ton et la sérénité de l’ouvrage sont exempts de toute vulgarité, toute arrière-pensée et de toute obscénité. Le propos est cependant direct puisque les époux ne se cachent rien. L’Ananga Ranga dévoile le royaume du plaisir légitime, sans démons, ni fantômes qui hantent les conceptions occidentales de l’Amour. Il s’agit clairement d’une célébration de l’amour charnel. Dans cette physique de l’amour, toutes les voies sont explorées.

Le propos de l’auteur est d’empêcher que les couples ne finissent par céder à la monotonie et se séparent. En variant les plaisirs de sa femme par l’usage de multiples techniques et autres traitements, le mari lui procure de nouvelles jouissances, qui rendent la satiété impossible. Dans ce traité sont conjugués le plaisir et la sagesse, qui trouvent là une parfaite harmonie et une entente surprenante.

Kalyana Malla serait l'auteur de l'Ananga Ranga. Il aurait vécu au XVe ou au XVIe siècle. Nous ne savons que très peu de choses de sa vie. Il était natif de Kalinga, Brahmane de caste. Il aurait écrit son livre pour l'instruction de Lada Khan, fils d'Ahmad, de la Maison de Lodi. Son traité a été écrit en sanscrit et fut aussitôt traduit dans toutes les langues de l'Orient.

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Presse

Sur le site : http://papercuts.fr

L’Occident s’interroge de plus en plus sur sa manière d’envisager la sexualité, et cette démarche saine s’inscrit dans un double mouvement. Dans un premier temps, il reconnaît le rôle répressif et désastreux de l’Eglise et de ses conséquences sur l’inconscient collectif.
Robert Muchembled, dans son essai ‘L’orgasme et l’Occident, une histoire du plaisir du XVIe siècle à nos jours’ (Le Seuil, 2005), avait apporté un éclairage très intéressant à ce propos, avançant que de telles contraintes avaient eu un impact certain sur l’histoire économique, géopolitique et bien entendu artistique de notre culture. Lutter contre une énergie amène à la transformer, la sublimer par la force, et si certains cadres permettaient d’atteindre une sérénité toute relative, le désordre et la souffrance ont habité pour longtemps les esprits.

Il y a dans un second temps cette curiosité quant à d’autres approches, d’autres manières de concevoir ce beau mystère qu’est la volupté. L’Orient reconnaît les énergies, mêle le spirituel à la chair et célèbre ce plaisir au sein de l’union légitime. Si nous nous tournons vers notre littérature, nous trouverons plus fréquemment des récits d’adultères, de jouissances secrètes mêlées de culpabilité, d’euphorie inquiète et de confusion.

Nous éprouvons des difficultés à parler naturellement de sexualité. Le vocabulaire de la science, de la psychologie et de l’histoire a ouvert une porte, et la remise en question qui s’est opérée au cours du siècle dernier a été hautement bénéfique, mais la confusion demeure, la maladresse et la honte également. Un long chemin reste à parcourir, mais nous sommes sur la bonne voie. Il est regrettable que le diktat consumériste s’en soit mêlé, que la pornographie née de la frustration ait engendré tant de critères autour de la performance, de la compétition. Ces aspects s’opposent frontalement au poids de la tradition, ils parlent pour une volonté affolée de décomplexer, trouver un équilibre. Celui-ci ne peut s’obtenir que par l’acquisition d’un regard objectif et bienveillant sur ces pulsions qui nous sont naturelles et heureusement inspirées.

L’Orient et ses Mille et une nuits (si l’on contourne l’élégante et pudique traduction de Galland pour s’intéresser à d’autres bien plus proches du propos originel, charnel et riche de métaphores) ; l’Orient et son Tao de l’art d’aimer, dont la lecture devrait être plus répandue. L’Orient, enfin, pour son Kama Sutra, classique indien rédigé au Ve siècle par Vatsyayana, et trouvant un renouveau dans le texte ici présenté et récemment redécouvert, datant du XVe ou XVIe siècle.

Cette lecture est surprenante. On enseigne ici l’acte sexuel, et procède à l’usage de listes, de tableaux, de classifications. Il y a des interdits sociaux similaires aux nôtres, et des rapprochements entre esprit et physionomie qui nous sembleraient friser la caricature. On trouve en effet des anges et des ogresses, la beauté et la laideur, la dévotion et la vulgarité dans un dualisme presque effrayant. Le ton est docte, propre à celui de tout type de manuel. La magie se mêle de séduction dans la présentations de nombreux filtres destinés à précipiter ou retarder l’orgasme, ou s’assurer la fascination de l’être aimé sur la durée. Et comme Ovide dans son ‘Art d’aimer’, ces recettes s’intéressent également aux secrets de beauté.

L’objet est d’établir toutes les conditions favorisant la volupté au sein du couple marié, suivant les périodes de l’année, la physionomie externe et interne des partenaires (cf le chapitre destiné à lister les combinaisons plus ou moins heureuses selon la longueur et la profondeur des sexes), l’âge, la caste, l'astrologie, les tempéraments et les circonstances. Techniques du baiser, comme des légères tapes, griffures et mordillements s’exposent, ainsi que la multiplicité et du bon usage des positions adoptées lors du rapport.

Tant d’ordre et de technique peuvent laisser perplexe. Faire l’amour étant avant tout un dialogue des corps dans le respect et la compréhension, un véritable partage qui devrait en principe se passer de manuel scolaire. Cette lecture est cependant salutaire par le questionnement qu’elle suscite. Parce qu’elle porte la sérénité et un regard clair et sain sur un sujet qui chez nous encore provoque ricanements et angoisse, prétentions et dérobades. La jeunesse occidentale est encore mal informée, bien que d’immenses progrès aient été réalisés au cours des dernières décennies. Aborder la sexualité dans la lumière et non les grimaces et le bruit, la violence et la peur reste un beau défi.

L’actualité nous montre les difficultés du dialogue entre Orient et Occident, à tous points de vue. L’une et l’autre parties ont énormément à s’apporter, et l’équilibre peine à se réaliser pour d’évidentes raisons d’iniquité et d’intolérance mutuelle. Ce rapport finira par trouver une belle harmonie après bien des heurts. Nous vivons décidément une époque intéressante, profondément bouleversée et désireuse de trouver sa vérité à l’échelle tant individuelle que collective. Tout est affaire de regard sur soi et sur l’autre. Nous y parviendrons bien.


[Clémence]

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