Bartillat Edition
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ISBN : 9782841004690
Parution : 12/11/2009
Prix : 18 €
116 pages
Format : 12,5 x 20
Préfacier : Michel Melot

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Malraux à Boulogne
Françoise Theillou

De 1945 à 1962, André Malraux vécut à Boulogne dans une maison où il composa la majeure partie de ses écrits sur l'art, dont Les Voix du silence et La Métamorphose des Dieux. À son Musée imaginaire, qu'il est en train d'écrire, il ajoute un « musée réel », qu'il constitue en rassemblant sculptures et peintures.
Construit par un architecte de talent, Jean-Léon Courrèges, cet hôtel particulier de luxe, bien caractéristique des années 1930, possède un duplex-atelier inondé de lumière qui enchanta d'emblée l'écrivain.
Après la mort en 1944 de sa compagne Josette Clotis, il va se reconstruire dans cette demeure une vie familiale avec Madeleine, la femme de son frère tombé pendant la guerre. Françoise Theillou revient sur les rapports entre Malraux et ses proches, dont ses deux fils disparus tragiquement dans un accident de voiture en 1960. Elle s'est attachée à les sortir de l'ombre. C'est toute la vie de Malraux dans son quotidien qui est retracée avec tact, précision et de nombreuses informations inédites.
Le séjour à Boulogne se termine tragiquement après l'attentat de l'OAS qui frappa la petite Delphine Renard. Malraux quitte les lieux en 1962 pour aller habiter à la Lanterne. Peu après son couple se dissout. La maison de Boulogne n’est plus qu’un souvenir.



Françoise Theillou est l'auteur de plusieurs livres consacrés au patrimoine. Récemment elle a publié Destins et demeures, douze adresses parisiennes (Parigramme, 2006) et Paris, Dômes sacrés du Grand Siècle (éditions du Patrimoine, 2008).

Présentation

La maison du Musée imaginaire 1945-1962

Résumé

De 1945 à 1962, André Malraux vécut à Boulogne dans une maison où il composa la majeure partie de ses écrits sur l'art, dont Les Voix du silence et La Métamorphose des Dieux. À son Musée imaginaire, qu'il est en train d'écrire, il ajoute un « musée réel », qu'il constitue en rassemblant sculptures et peintures.
Construit par un architecte de talent, Jean-Léon Courrèges, cet hôtel particulier de luxe, bien caractéristique des années 1930, possède un duplex-atelier inondé de lumière qui enchanta d'emblée l'écrivain.
Après la mort en 1944 de sa compagne Josette Clotis, il va se reconstruire dans cette demeure une vie familiale avec Madeleine, la femme de son frère tombé pendant la guerre. Françoise Theillou revient sur les rapports entre Malraux et ses proches, dont ses deux fils disparus tragiquement dans un accident de voiture en 1960. Elle s'est attachée à les sortir de l'ombre. C'est toute la vie de Malraux dans son quotidien qui est retracée avec tact, précision et de nombreuses informations inédites.
Le séjour à Boulogne se termine tragiquement après l'attentat de l'OAS qui frappa la petite Delphine Renard. Malraux quitte les lieux en 1962 pour aller habiter à la Lanterne. Peu après son couple se dissout. La maison de Boulogne n’est plus qu’un souvenir.



Françoise Theillou est l'auteur de plusieurs livres consacrés au patrimoine. Récemment elle a publié Destins et demeures, douze adresses parisiennes (Parigramme, 2006) et Paris, Dômes sacrés du Grand Siècle (éditions du Patrimoine, 2008).

Presse

Malraux et Le Corbu à Boulogne
Le Monde





     
 

En costume sombre, Camel aux lèvres, Malraux est genou à terre, mobilisé par la "réussite" géante de son musée imaginaire : les reproductions sont ses cartes à jouer sur le tapis blanc du salon. Fautrier, Braque et Dubuffet dialoguent avec un visage du Gandhara, un masque dogon, une sculpture précolombienne. Le cliché choisi par Françoise Theillou, auteur de Malraux à Boulogne (Ed. Bartillat, 111 pages, 18 euros), montre celui qui confiait : "Je suis en art comme on est en religion", chez lui, en 1953, dans sa maison des Hauts-de-Seine. Avenue Robert-Schuman, la villa modern style hollandais, briques roses, toit pentu, hautes cheminées, mascarons est à un jet de pierre de la piscine Molitor et du stade Jean-Bouin. Les tribunes à hublots 1925 de l'établissement sont vouées à être rasées pour un projet très contesté voulu par le maire de Paris pour accueillir le rugby professionnel.

Pour l'heure, la villa Malraux a en point de mire un ovni de béton haut de 48 m, le Parc des Princes, ancré entre les immeubles néo-haussmanniens - où sont logés deux lycées- et le quartier des Princes de Boulogne. Ce "fond" du bois, où le Grand Dauphin venait chasser, fut loti sous Napoléon III. Avec ses chalets suisses, ses folies au goût de Viollet-le-Duc, ses villas puristes, il fut le terrain d'expérimentation de l'architecture moderne. Triangle d'or où les bâtisses des pionniers témoignent : celles des frères Perret, de Le Corbusier, Fischer ou Mallet-Stevens, le "paquebot" de Pingusson et Patout, ou encore le "collage surréaliste" de la villa achetée par Piaf pour Cerdan. Sur Internet, la ville de Boulogne invite à un parcours 1930.

Malraux affectionnait ce quartier, à la marge, où vivait Kahnweiler, le marchand des mousquetaires du cubisme, célèbre pour ses "dimanches". S'y retrouvaient Max Jacob, Derain, Cendrars, Braque, Masson, Juan Gris et Le Corbusier, ces deux derniers habitant le coin. "L'architecte le plus grand du monde", selon Malraux, avait bâti un immeuble à deux pas, 24, rue Nungesser-et- Coli, dont il s'était réservé les deux derniers étages. Chaque matin, "Corbu" peignait dans son atelier. L'après-midi, il filait à l'agence. Le futur stade Jean-Bouin, haut de 32 m, fera la ola aux premières loges de l'immeuble, aujourd'hui classé monument historique, ondulant au niveau du sixième étage.

Réflexion globale

Ce deuxième ovni jouxtant le Parc des Princes est-il opportun ? Une réflexion globale sur l'urbanisme du secteur a été demandée à la Ville de Paris par Jean-Marc Blanchecotte, architecte des bâtiments de France, qui a autorisé la démolition des tribunes de Jean-Bouin, ne les considérant pas comme édifice majeur. Mais, juge-t-il, c'est "un lieu exposé qui déjà souffre. Deux "objets" importants, cela fait peut-être un peu beaucoup pour ce secteur". Au-delà des polémiques politiques, déjà lancées, c'est la question du patrimoine dans son environnement qui est ici posée.

Florence Evin

Le Monde
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